emergence du serpent

postulats:
Les humain.es sont déjà morts, mangés
Les monstres reviennent. c'est eux, qui ont mangés les humain.es. qui sont-ils ?

L'idée d'échelle est anéantie

Le monde est une danse

Les formes échoent sans les humain.es
L'histoire est une grande fiction mégalomane



Les choses de la démesure meurent

Les kilomètres à la ronde sont déjà des ruines


Tout est le souterrain de quelque chose d'autre
La gravité et la danse sont les seules excuses qui vaillent







Les humains se sont fait dévorer. Des monstres, dont certains sont leur propre engeance, les ont mangés. Ils ne sont plus là. Leurs échelles, leurs lois et leurs morales ont disparu avec eux. Les formes et le vivant échoent en leur absence. Leurs restes et leurs vestigent fondent, tendant vers la poussière. En l'absence d'esthétique humaine et de risques toxiques pour les populations, les ruines et déchets les plus laids et cancerigènes révèlent un certain biomimétisme. Éteinte, l'humanité n'est qu'une passe complexe dans la danse, une bulle éclatée dans laquelle une conviction profonde de séparation s'est installée avant de se dissoudre dans un magma processoriel du monde. D'ici plus rien ne sépare les humain.es des étapes qui les précèdent dans la fabrication du plastique. Des processus géologiques complexes et lents produisent du pétrole. Des processus humains complexes et rapides produisent du plastique. Des processus produisent du plastique, des organismes vivants sont mort, d'autres sont apparus, des formes émergent. Hors des échelles humaines, le monde est vide de monstres monstrueux car dangereux pour la survie de l'espèce. L'absence d'oxygène est un monstre flottant, immatériel, gris, informe, fulminant, dont la léthalité par asphyxie résonne dans les strates d'histoires gorgées de representations des peurs. Sur Jupiter il n'y a jamais eu d'oxygène pour eux, et pendant toute l'histoire de l'humanité une tempête aux vents dépassant les mille kilomètres-heure n'a cessé de gronder.

Mais il resterait des traces, des indices. On découvrirait peut être qu'il en subsiste quelque chose. Quelque chose qui aurait bien tourné.


La déchante:

un "mémoire"/un "pli"
                                                                          Pli

(

Main

Le mot main a deux significations :

  1. les cartes qu'un joueur tient dans sa main,
  2. les cartes exposées sur la table par les joueurs. La main est complète quand tous les joueurs ont joué ainsi leur carte, sinon elle est dite incomplète.
Levée

Lever signifie s'emparer de la main. Quand tous les joueurs ont joué leur carte, la main est complète et elle peut être levée par un des joueurs en fonction des règles du jeu. C'est à partir de ce moment que le joueur est dit avoir fait la levée, mais il lui reste à ranger la main qu'il vient de lever. La main prend le nom de levée.

Pli

Plier signifie ranger la main qui vient d'être levée. Pour ranger la levée, le joueur la plie en regroupant les cartes en tas et les retournant, faces cachées, devant lui ; la main prend alors le nom de pli. Le pli est la conservation de la levée.


)

chemins possibles de sortie d'échelles anthropomorphiques: (jokers)faire des cartes
la nage au dessus de la faille des Mariannes
le microbiote
les déchets nucléaires
la cérémonie des cieux
le 29 février, calendriers
la courbure de la terre
le soleil
l'année lumière
le festin, Gargantua, puis une sieste
les trous noirs et la chute perpetuelle


Approches du sous-sol:
Qu'est-il? Pourquoi tient-il?
Quel sol ? De quoi est-il composé ?
Qu'y trouve-t-on ? Qui y oeuvre ? Qu'y fait-on ? Qu'y construit-on ?
Qu'y est-il projeté ?






traces d'oiseaux / cratères / écritures

Quel récit d'une humanité post-apocalyptique sexuelle et joueuse ? êtres de désirs et d'humilité

Se faire dévorer
mettre à la terre
festoyer du vivant
habiter la démesure
émergence; Le monde est une danse; trou noir; soleil; noyau; serpent; terre
se serpenterrer
serpenterre

du sous-sol jusqu'au ciel
du ciel jusqu'au sous-sol
le chaos de la mer

cérémonie des cieux

la grande sieste 

 réenchantement du monde

brigitte aux yeux noirs annonce l'apocalypse

jouir de la sieste à la mort




souterrain aérien - taupe
tout est le souterrain de quelque chose d'autre
disparition des humains = anéantissement de l'idée d'échelle
//axe de la mesure/démesure --> garantie de ne pas tomber dans la morale

Derrida ----> l'habitat et le monstrueux
trucs d'espace

karstiques

liquider
récit

aby warburg - le rituel du serpent

challenge - interdiction de citer tim ingold

mégalithisme
cairn
demeure des morts

tumuli - serpent mount
 
nager au dessus de la faille






Nous ne sommes pas en 2018:
démontage
c
alendrier
heure
(mesure)
argent








lecture°1 de carte°1.(emergence du serpent)

métrologie/pulsion de contrôle----> mesure/démesure ---> échelles; puissances gargantuesque; temps>vie humaine; fiction mégalomane; porosité du réel; danse/sexe/jeux/folie/amour/gravité; indifférence de la planète, indifférence de l'univers =/= relativisme, au contraire---> vitalité, vif, débordement, démesure, fiction (humilité) ---> enjeu de l'être(/rester) au monde, principe de réalité //  pulsion mégalomane autodestructrice // pulsion de vif démesuré (danse) ----> résolution par porosité fiction/réalité; récits et histoires qui construisent le réel (voir g.stein, voir serror, voir mullican); quels nouveau récits(éxigence,porteur,viable/vivable)---> habiter le monde; art canalisation mégalomanie et pulsions (voir kelley?); collapsologie(voir adrastia)---->vivre le monde/survivre le monde(voir servigne); liste des menaces; fiction de l'histoire---> déni/négationnisme--->enjeu des fondations; sur quoi fonde-t-on; sondage; inventaire, origine, déterrez, géologie (renvoi aux échelles, géographie, physique, univers observables et limites conceptuelles, désirs de contrôle, enjeu de la cartographie)(dessin); lieu? géographique? numérique?  architecture/architecture web/architecture mentale----> construction (de l'être/rester au monde) du lieu du récit; personnage; temps; ===>>> (espace grave)le palais(de mémoire?)/(temps)le serpent(de l'entrelac(danse/cordes/tissu) du monde). nouveau récit. récit gourmand horizontal inclusif mégalomane-----> phénomène d'émergence (voir in a nutshell); caracole(
voir horde du contrevent), chrone, vif, danse, joker, thermodynamique, magnétisme, autorégulation naturelle du reel, rivière, serpent, dragons (voir jullien, voir ingold) ---> personnage, serpent; qui a mangé----> festin, gargantuesque, trou noir, black-out, oubli, mémoire; ce qui a été oublié= passé+présent+futur; non-pertinence du temps humain, univers in-observable, les humain.es sont mort, les ruines sont poussière, divinité mégalomane non-anthropomorphique (humilité/supériorité,vue aérienne rizhomatique, non-humble ridiculisation); résonnance, vibration, charge, puissance, polarité, danse latente---> mise à la terre(paratonnerre(mythe)=lien):cohérence, repentir, circulation+sommeil+pensée+rêve+désir=récit-----> langue (inclusive, voir aussi novlangue, information, communication); language/histoire/oralité (voir ingold); langue de serpent(androgyne); temps du monde, cycles, rhytmes, saisons---->habiter, vivre le temps ( voir rythmologie, 29/09, crary; fausses routes) la maison (écologie/economie, voir agamben dispositif)(qui, quand, où, adresse, inscription)/société/pouvoir; endiguements/contrôle/manipulation (voir foucault, crary) fondations; sous-sol; sol (horizontalité/courbure de la terre)= terre/humilité/résitance


"Bring out your dead!"


Les humain.es vont-ils déposer la clés sous la porte ? À quoi ressemblerait non pas un cycle mais une spirale démoniaque de conférences ? La chaleurs croissante signifie-t-elle que le cool appartient au 2e millénaire pré-antropocène? La chaleur peut-elle comme les volcans déterrer des potentiels bouillonnant caché dans le sol, dans les fondations? Peut on y trouver des alliés souterrains? Peut-on trouver dans la fiction, dans des personnages, des entités auquelles confier la tâche d'écrire ce qui n'a rien d'original, ce qui traverse les humain.es les cadrant malgré leurs fictions mentales conquérentes? Qu'est ce que la prétension, pré-tendre (à une pensée) pré comme en amont de cette pensée, puis tendre, mettre en tension? Qu'est-ce qu'un chantier qui ne dépasse que peu ou pas du sol ? Qu'est-ce que des fondations? Comment une pensée se construit-elle, sur quoi se fonde-t-elle, qu'ont construit les humains, sur quoi, sur qui? Comment fantasment-t-ils le sous-sol, jusqu'où ont-ils creusés, qu'y ont-il cachés, pourquoi pensent-ils que la mort va vers le bas ou vers le haut? Qui, comment et pourquoi ont-ils verticalement hiérarchisé l'espace-temps et son occupation ? Pourquoi ont-ils négligés la possibilité de régler beaucoup de leurs problèmes en pensant mieux le sexe ? D'où sort la stérilisation de masse ? L'esclavage ? Quel est le socle de ces récits de domination et d'illusion de pouvoir ? Qu'est-ce que le luxe ? La gravité est-elle déraisonnable? Qu'est-ce que l'appétit ? Pas de gravité, pas de sol, pas de fondations. c'est super logique(qu'est-ce que?). Comment vivre une civilisation fondée sur des génocides? Pourquoi y a-t-il un sol, déja, comment le connaître, le regarder, ce sol plein de cadavres cachés, des millions de cadavres (pourquoi l'occident a-t-il un rapport à la mort pourri?) oublié, cachés les millions de cadavres de génocides, de massacres, violés, torturés, mutilés, humiliés, stérilisés, persécutés, avec des bouts d'esclaves en tout genre dans les placards, sous les tapis, dans les cendriers, dans la nourriture, dans la flotte, du cadavre il en pleut quand il fait pas beau jusqu'au au fond des lacs de montagnes il y en a des cadavres, dans les ordinateurs, dans les vêtements, sous les jolies maisons de toutes les couleurs ces cadavres flottent. Allons nous tous flotter dans une grosse flaque de cadavres avec tous les humain.es dedans qui flottent autant que les cadavres des survivants d'une oligarchie ultra-bien équipée qui s'imaginait sauver les meubles en se sauvant au nom de l'espèce? Ne savaient-ils pas que les mondes s'en foutent? Que la croûte de l'océan de magma qui tourne dessous oubliera vite tout les corps déjà asphyxiés qui se noient et qu'émergera vite hors de notre échelle un autre pli d'univers qui continuera de danser sans nous? Ne voulons nous pas danser nous aussi? Ne faut-il pas alors penser cette danse, cette gravité, et une humilité ? Où canaliser alors les pulsions mégalomanes ? Pourquoi cela sonne t-il pessimiste ? Qu'est ce que c'est et que faire de cet outil? Dans quelle mesure les pensées et l'histoire du pessimisme sont-il occulté, quelles sont les injonctions qui brouille son approche et la rendent vilaine ? Quelle idéologie cela sert-il ? Qu'est-ce encore que la propagande ? Qu'est-ce fondamentalement que le chauffage ? Pourquoi se poser la question ? A-t-on oublié que le soleil nous chauffe à coup d'explosions nucléaires ? Comment ca marche ? Jusqu'où cela nous concerne-t-il ? Est-ce acquis ? Qu'est-ce qu'un orage solaire ? Quelle est la vulnérabilité des systèmes éléctriques de l'hémisphère nord ? Si on dit "si la terre tourne, tu tournes avec elle" alors que peut-on déplier depuis l'idée d'une piste de danse ? Si on dit "tous les jours je regarde l'horizon et je pense à la courbure de la terre. C'est une de mes blagues préférée" que penser de l'humour ? Si on dit "si le soleil ne se lève pas demain, je reste au lit" comment considérer l'histoire du travail ? Si on considère que des humain.es on empilé des fictions jusqu'à ce qu'elles s'emboîtent à en pouvoir faire dépasser la vélocité d'échappatoire de la terre de manière stable à des fusée habitée et aussi jusqu'à en parallèle développer logiciellement un jeu où l'on peut construire des fusées et où les joueurs ont réorienté le programme sous la forme d'un concours de la meilleure fusée qui ne décolle pas, le cerveau est-il alors un ordinateur (?) approprié pour traiter des données du type: "le soleil, qui est une étoile de type naine jaune, pèse environ 333 000 fois plus que la terre et son diamètre fait un peu moins de deux fois la distance moyenne d'ici, jusqu'à la lune"? Est-ce important que la réponse soit non ? Quand interviennent des gestes tels que mesurer, ranger, ordonner, classer?  Peut-on considèrer la science comme une tentative de conquète du monde ? La science n'a-t-elle pas elle même une histoire, des traumatismes, des séquelles appellant à l'examen de conscience ? Quelles sont les idéologies subsistantes sous couvert d'un beau chapeau scientifique ? Qu'est-ce que la métrologie ? Quelles sont les ramifications des liens intimes entre mesurer et contôler ? De quoi la mathématique est-il le language? Comment la mesure et le language peuvent-ils être employés comme outils dans des processus de domination, de colonialisme, de déshumanisation, ou de négationnisme ? Comment se ré-approprier "vivre"? Où sont les rythmes, les cycles, quand la lumière s'est-elle éteinte pour la dernière fois? Qui a bien dormi ? Qui a dit que nous sommes en 2018 ? Qui habite ce temps, est-il viable ? Quel temps inventer où inscrire de nouveaux récits du monde ? Qui est invité ? Que sont ses monstres, que sont ses piliers ? Sont-ils bon vivants ? Sont-ils humbles ? Qu'est-ce que la folie des grandeurs ?Qu'est-ce que l'univers observable ?



11/12017

il y a tant de place sous le sol, tant de chaleur, tant d'oubli, tant de cadavres∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿
∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿volcans bouillonnant du dessous, déterrons du dedans∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿ ∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿
l'horizon est un plan courbe courbe, les espaces-temps sont de spirale spirales∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿
∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿
sous la surface de la terre farfouillons dans nos ruines, nos cendres, nos squelettes, nos secrets, nos désirs∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿
∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿∿
Qui sont nos alliés souterrains? ⊙

on ne traverse pas le sol de six milles trois cent soixante dix kilomètres vers les six milles degrés celsius du centre car gravité est microscopiquement la plus faible des forces primitives ⊙

si la terre tourne, tu tourne avec elle ⊙

il y a sol car il y a gravité, macroscopiquement la plus forte des forces primitives ⊙

le soleil est grave, grave est notre piste de danse, graves sont nos pieds, le gauche et le droit ne se ressemblent pas ⊙

tous les jours, je regarde l'horizon, et je pense à la courbure de la terre, c'est une de mes blagues préférée. ⊙ 

sortie antropomorphique nécessaire aux fondations tentatrices ⊙

le soleil est une étoile de type naine jaune, pèse environ trois cent trente trois terres, son diamètre fait un peu plus de deux fois la distance moyenne d'ici, jusqu'à la lune ⊙

gravons nous dehors et dessous, hors du monopole scientifique, hors mesures, dé-fragmenté ⊙

rendons le monde, habitons dans le vif ⊙

aujourd'hui, la vie, et surtout la mort, des étoiles et autres familles de géants monstrueux chez qui il fait si bon vivre le fondu du monde, avec, espérons le, humilité ⊙

pourquoi les astres sont-ils en forme de boules ? ⊙

tout doux, disons que dans cet univers, un espace-temps commence à peine à exister, gonflant depuis quelques millions d'années dans une ambiance ⊙

échauffement ⊙

soupe ⊙

grosse soupe grave sont les formes primitives, folles, grave chaudes, toutes vitesses, sombre, tassées, opaques négociations ⊙

forces primitives élémentaires, électromagnétisme, intéraction nucléaire faible, intéraction nucléaire forte, gravité ici manifestation mystérieuse que chaque corps de l'univers exerce vaguement à tout ce qui l'entoure, toutes échelles, pliant l'espace-temps à sa mesure ⊙

les plus lourds des corps de l'univers sont si gros que la lumière les heures les distances se distordent, pliés en toiles d'araignées élastiques, trampolines s'étendant dans des dimensions aux nombres inconnus ⊙

dans la soupe soupe élémentaire se forment des gaz gaz, autrement dit amas d'atomes très légers - hydrogène - un électron, un proton, pseudo billes ⊙

topographie de l'atome: grand comme la lune, les particules sont de notre taille ⊙

la matière est vide vibrant; la gravité est faible, électromagnétique est la distance de l'orbitale quantique, insaisissable, moins ronde qu'à l'école carrée, infranchissable, indestructible, pas grave du tout ⊙

garde bien au chaud ⊙

on ne tombe pas au centre, on a froid, on glisse, on marche, on dort, on se touche, on danse ⊙

hydrogènes, petits petits vont s'attirer, magnétiquement, gravitationnellement, en groupes, se serrants se touchant en nuages si chauds... si chauds... puissance grave, exponentielle est la gravité, plus de fous y a t-il et plus folles multiplications chaude ⊙

les amas attirent les amas, centre-nuage débraye de la périphérie sous l'exponentiel, saisit celle-ci chute vers lui, plus de pression plus de pression plus de pression voici le nuage devenu sphère au coeur-cerveau si chaud... si chaud... ⊙
 
la lumière est fusion ⊙

il fait quinze millions de degrés celsius au centre du
soleil ⊙

si chaud si chaud car l'ambiance dans la sphère nuage primitive chauffe chauffe frénétiquement, tout le monde se rapproche, se colle, se contacte tacitement, la lumière est fusion, nucléaire basculement, phénoménales réactions en chaines inarrêtables ⊙

au centre du soleil local, à cent cinquante millions de kilomètres, l'ambiance cardiaquo-cérabrale respire à l'explosion d'environ quatre vingt onze point cinq fois dix puissance quinze tonnes de TNT par secondes ⊙

dans la chaleur fusionelle au passage, tout fumant, fondus, graves, électromagnétique nouveaux atomes, plus lourds, poil moins vide, démultipliés ⊙

ça chauffe ça fusionne ça carbure l'hydrogène du coeur se consume, l'étoile est mûre désormais brule son temps, des milliards d'années de chaleurs marquées par la fusion, d'atomes en atomes, densité croisante, c'est la montée, l'étoile gonfle, rétracte, respire, elle fait vingt masses solaires, non, plus ⊙

l'hydrogène du noyau est consumé, il n'y a plus d'hélium à faire fondre sous la langue, le carbone engloutit, le néon gobé, l'oxygène n'est plus qu'un souvenir dans ce coeur de silice si chaud... si chaud... ⊙

la stabilité de l'astre vient de l'équilibre, fragilité qui balance balance entre la puissance explosive, expansive de la fusion, pression radioactive contre balance balance l'attraction gravitationnelle, gigantesque danse, magnifique, intense, mortelle ⊙

mais de la silice naît le fer en fusion dans le coeur des étoiles, plus d'explosion, plus de pression inverse radioactive, plus de fusion, plus d'ambiance ⊙

le fer, tel le cynique antique, débarque, humble, lucide, sans abandon casse l'ambiance, tout est en cause, les ordres milliardaires se font jouer, plier en deux par la grosse blague sérieuses en-fer qui dit non, jubilatoire, libre, subversif par l'acceptation du temps, de sa chute, sa mortalité, sans compromis ⊙

absence, inaction révolutionnaire grave, décès immédiat de l'équilibre, fin de la chanson en chute libre, implosion quasi instantanée ⊙

à la surface... non! La surface se ramène à un quart de la vitesse de la lumière, la surface se ramène, implosée, haaaan, effondrement total, destruction de l'électromagnétisme sous influence gravitationnelle ⊙

le vide élémentaire se brise, la lune creuse séparant les particules est comprimée jusqu'a disparaitre, laissant la matière en une étreinte de sub-atomiques en pleine
jouissance ⊙

c'est la plus grande explosion de l'univers, fusions-mystères phénoménales, éléments lourds prenant existence vers la constitution de nos os, notre sang, la terre, les cailloux, les plantes, les animaux, les champignons, toute poussière d'orgasme d'espace-temps contre-propulsé, années lumières secondes ⊙

trois cent soixante, sept cent vingt mille octante degrés supernovas au coeur de l'affaire, fondations, gravités, trampolines tridimensionnels en toiles d'araignées indéfinie... boule de bowling brûlante, tourbillons exemplaire s'enfoncent, déforment, gymnastique mentale multidimensionnelle ⊙

au coeur l'étreinte demeure, compacte, soudée, quantique, hors du temps, hors des échelles, démontrant au cosmos son existence par l'exception d'une percée dans la surface de ses lois ⊙

gisant dans les draps du cosmos, le cristal de l'orgasme cosmique grave si lourd... si lourd que dans l'intensité la rupture survient, puit sans fond, trou sphérique, orage grave, chute omnidirectionnelle dans l'opacité sans retour ⊙

comme chez les voisins, trou noir supermassif sine qua none du vivant, danse au centre galactique ⊙

vélocité d'échappatoire à proximité d'un trou noir supérieure à la vitesse de la lumière, dessinant prise au piège l'horizon des évènements ⊙

autour, sur distances inapréhensible, se déploie le disque d'accrétion, tourbillons en chute disloquantes, accélérées, fondant en masses si chaudes... si chaudes matières et lumières, étoiles et débris ⊙

il n'est pas encore trop tard jusqu'au dernier moment avant l'horizon - courbe - le champs magnétique de la tempête spatio-temporelle offrira un chemin ⊙

au plus proche du fil de la frontière, comme l'aurore boréale inversée, surgit des deux pôle un jets de matière si révolté, si chaud... si chaud... que ces quasar font paradoxalement de ces monstres les entités les plus éblouissantes du cosmos ⊙

ce seront nos yeux nos alliés occulaires dépliant d'ex-illisibles gravissimes outils antimétriques ⊙

si le soleil ne se lève pas demain, je reste au lit ⊙




⊙⊙Fondations, Gravité, Soleil, Trous Noirs et Cynisme 

...................
Pourquoi est-ce que de la gravité découle des choses en formes de boules et l'existance du sol ?

Depuis le moment dans cet univers où le temps et l'espace commencent à exister comme on les entend de manière contemporaine et vite vers un moment où l'univers à déjà un peu gonflé, c'est plus facile. On donne alors de la grosse soupe de particules élémentaires, une soupe quark-gluon bien chaude, et ces formes primitives pas très claires là négocient avec des forces primitives qu'on appelle les intéractions élémentaires. on poserait là l'intéraction nucléaire forte, l'électromagnétisme, l'intéraction nucléaire faible, et la gravité. La gravité est la plus faible de toute mais devient la plus puissante à l'échelle macroscopique. La gravitation est une manifestation de la déformation de la géométrie de l'espace-temps sous l'influence des objets qui l'occupent. On pourrait aussi dire qu'on nomme ainsi, gravité, la force que chaque corps exerce vaguement à tout ce qui l’entoure, pliant l’espace et le temps à sa mesure. Les plus lourds des corps de l’univers sont si gros que la lumière et les heures se distordent, se plient en une sorte de toile d’araignée élastique, comme un trampoline s'étendant dans des dimensions au nombre inconnu.
Alors une soupe qui se précise un peu se met à former des gaz, autrement dit des atomes très légers comme l'hydrogène, avec un électron, et un proton, qui sont eux constitués de ces particules élémentaires qu'on trouve dans la soupe primitive. Dans un atome, le rapport de taille entre un subatomique type électron ou proton et l'atome qu'ils forment ensemble est quelque chose comme des têtes d'épingles anarchistes dans un grand lac vide. Donc la matière est du sérieux mais aussi un très bon déguisement vide, et la 'masqu'arade marche car l'électromagnétisme est beaucoup plus puissant que la gravité, et c'est cette force qui fait que les électrons sont dans une sorte d'orbite, mais complètement aléatoire, pas du tout comme la forme des atomes enseignée à l'école pour jeunes humain.es, et cette orbite c'est vraiment du solide et c'est très rapide et de ce fait précisément les corps tiennent et ne tombent pas tous tout de suite tout au fond du sol, à travers la matière, jusqu'au centre de la terre, à 6370 kilomètres de profondeur, 6000°C. Donc dans cette soupe primitive il y a plein de petits croutons hydrogènes, et ces petits hydrogènes vont s'attirer les uns les autres, magnétiquement, gravitationnellement, et vont former des nuages de plus en plus chaleureux et massifs. C'est là que la gravité devient puissante malgré tout, car sa puissance est exponentielle, avec la gravité, plus il y a de fous, et plus on s'en rapproche, plus c'est intense, 2+2 ne fonctionne pas tout à fait, c'est plus fouilli, tellement plus fouilli que le plus grand amas local de petits hydrogène va attirer exponentiellement tout les autres amas, et que le centre de ce gros nuage, où la gravité sera bientôt bien plus forte que dans sa périphérie, va par conséquent exercer une attraction irrésistible sur celle-ci, et tout celà jusqu'à ce qu'on obtienne une très, très grosse sphère avec un coeur bien, bien, bien chaleureux. La température, au coeur du soleil, est d' environ 15 000 000°C. Il fait très chaud comme ça parce que dans cette histoire de grosse sphère gravitationnelle il se passe que comme tout le monde se rapproche de plus en plus, l'ambiance chauffe aussi frénétiquement, jusqu'à ce que commence à se produire en réaction en chaîne des phénomènes de fusion nucléaire. Dans notre étoile locale, donc au coeur du soleil, l'ambiance, c'est environ équivalent à l’explosion de 91,5 × 10 puissance 15 tonnes de TNT par seconde. Cette fameuse fusion nucléaire de l'ambiance, au passage, crée de nouveaux atomes, plus lourds, avec plus de têtes d'épingles, par exemple les hydrogènes fusionnent et créent de l'hélium, puis ensuite dans un système de couches d'oignon l'étoile va consumer son temps, son carburant, sous la formes de strates d'atomes naissant en son centre, de plus en plus denses, de plus en plus de têtes d'épingles perdues dans un même lac de vide. C'est le chemin des portes des enfers, c'est la montée. Postulons qu'on parle d'une étoile un peu grosse, au moins douze fois le soleil, le suspens prend de l'ampleur une fois que dans le coeur de l'étoile l'hydrogène est consumé, puis l'hélium, puis le carbone, puis plus de néon, ensuite plus d'oxygène, on se retrouve avec un noyau de silice, bien, bien chaleureux, qui va commencer à fusionner en fer et il faut quand même revenir à cette histoire de grosse boule et de gravité exponentielle: si l'étoile garde une forme stable pendant des milliards d'années, c'est parce que la puissance expansive des explosions nucléaires suscitée par les fusions d'atomes crée une force suffisement forte pour contre-balancer l'attraction gravitationnelle, ainsi créant un gigantesque équilibre aussi magnifiquement intense que fragile et mortel. Mais le fer naît de la fusion de silice dans le coeur de l'étoile, et cette fois il n'y a pas d'explosion nucléaire, pas de pression inverse radioactive, plus de fusion, plus d'ambiance.
(Disons que le fer joue le rôle une sorte de cynique antique-insuffisant préciser beaucoup-, sachant que cela n'a rien à voir avec le sens qu'on donne aujourd'hui à ce mot. Le fer cynique arrive, humble, lucide, et il casse l'ambiance, il remet tout en cause, joue un mauvais tour à l'autorité, au conformisme, il fait une grosse blague sérieuse qui plie tout le monde, désinvolte, jubilatoire, libre, subversif, il dit, non! on se battra pas contre le temps, je ne pleurerai pas à mon anniversaire, j'accepte ma mortalité.-) Ce qui se manifeste ici par une absence de fusion nucléaire, gravement révolutionnaire puisque ce fameux équilibre vital de l'étoile décède immédiatement, menant à une implosion quasi instantanée. La pression gravitationnelle atteint une telle intensité que lac vide de la matière évoqué plus haut disparait, annihilé, le vide disparait et laisse place à une ambiance tout autre, d'une singularité incroyable, où en un point intense l'espace n'est plus que têtes d'épingles quantiques de folie, festin ultime, plus de temps, plus d'espace, intensité maximale du vif, c'est une supernova. Renevons à la TNT de tout à l'heure,  91,5 × 10^15 tonnes de TNT par seconde. Changement d'échelle, la supernovae est le grand cru de l'explosion catégorie orgasme cosmique. Laissons de coté ce qui se passe dans le noyau un instant pour remonter un peu vers la surface, mais non la surface se ramène, implosée, vers nous à un quart de la vitesse de la lumière, en un instant c'est l'effondrement total, destruction de l'électromagnétisme sous pression gravitationnelle, fusion-mystère phénoménale des particules, création des éléments lourds qui constituent nos os, notre sang, la terre, les cailloux, les plantes et les animaux, toutes poussières d'orgasmes de l'espace contre-propulsé à des années lumières secondes, 360°. On a défini la gravité avec un trampoline multidimentionnel. Si on pose une boule de bowling dedans, elle va donc s'enfoncer, et ce, petite gymnastique mentale, dans toutes les directions. Donc, dans l'ordre des choses, si on pose à coté une petite boule de pétanque, elle même déformera le trampoline et influencera la boule de bowling mais globalement ce qui se produira perceptiblement sera une chute de la boule de pétanque vers la boule de bowling. Dans le cas de notre phénomène d'effondrement gravitationnel d'intensité infini, la boule de bowling est constitué exclusivement de matière ultradense de tête d'épingle quantique, tellement lourde que d'une certaine manière dans toute les directions du trampoline la boule de bowling fusionne avec lui en une sorte de trou sans fond qui à la différence du scénario d'un trampoline de jardin ne relacherait pas, au contraire, la tension appellant à s'inverser(voir energie noire).
Dans toutes les directions un trou est donc -gymnastique-en forme de sphère qui tend le trampoline vers une chute omnidirectionnelle. Et opaque: alors ce trou, pourquoi dit-on qu'il est noir? Et bien, sur la terre, quand on veut faire sortir quelque chose au delà de la zone où cette chose va y retomber, par exemple une sonde pour aller coloniser l'espace, il faut qu'elle décolle du sol et maintienne une vitesse suffisante pour contrecarrer le champs gravitationnel terrestre,  qui s'appelle la vélocité d'échappatoire. Dans le cas des trous noirs, la gravité est tellement forte que cette vitesse est supérieure à la vitesse de la lumière, ce qui fait que cette dernière, elle-même, une fois dans une certaine proximitée, ne peut plus ressortir de l'influence gravitationnelle du monstre, c'est la limite qu'on appelle "horizon des événements". Sommes-nous ici loin des hommes, de l'anthropomorphique, détachés, lointains? Je ne suis pas d'accord, c'est peut-être une extrêmité d'un filon de l'enjeu de l'amont, des fondations. Je crois qu'il faut des alliés fous et aliens comme ça, pour la démesure, un peu de recul, un peu d'humilité, se remettre en place la valeur du vivant, neutraliser la longue plainte triste du cynisme ambiant à coup de trou noir de 3 à 4 millions de masse solaire soudainement au centre de notre galaxie autour duquel le soleil tourne, loin dans les branches, en banlieue dans cette danse autour des trous-noirs de l'ambiance terrifiante, pessimistes, sans fond, et paradoxalement les entités les plus éblouissantes du cosmos(voir quasar)

Aaaaaaaaaaaa..... le repos
Aaaaaaaaaaaa..... la respiration
Aaaaaaaaaaaa..... la métrologie
Aaaaaaaaaaaa..... l'histoire du travail
Aaaaaaaaaaaa..... la rythmologie
Aaaaaaaaaaaa..... l'histoire de la division du temps
Aaaaaaaaaaaa..... le système sexagésimal
Aaaaaaaaaaaa..... les architectures mentales
Aaaaaaaaaaaa..... le microbiote
Aaaaaaaaaaaa..... le sexe
Aaaaaaaaaaaa..... le patriarcat
Aaaaaaaaaaaa..... le règne fongique
Aaaaaaaaaaaa..... la physique quantique
Aaaaaaaaaaaa..... la cosmologie
Aaaaaaaaaaaa..... l'étymologie
Aaaaaaaaaaaa..... le sommeil
Aaaaaaaaaaaa..... la thermodynamique des fluides
Aaaaaaaaaaaa..... le naturisme
Aaaaaaaaaaaa..... les champignons
Aaaaaaaaaaaa..... la marche
Aaaaaaaaaaaa..... la nuit seul dans la forêté
Aaaaaaaaaaaa..... le genre
Aaaaaaaaaaaa..... le magnétisme
Aaaaaaaaaaaa..... la gravité, ses failles, ses amoureux
Aaaaaaaaaaaa..... les blagues sérieuses qui plient
Aaaaaaaaaaaa..... le clitoris
Aaaaaaaaaaaa..... l'esclavage
Aaaaaaaaaaaa..... le colonialisme
Aaaaaaaaaaaa..... le festin ivre
Aaaaaaaaaaaa..... le neo-colonialisme
Aaaaaaaaaaaa..... le sol
Aaaaaaaaaaaa..... la sieste
Aaaaaaaaaaaa..... la chute
Aaaaaaaaaaaa..... les volcans
Aaaaaaaaaaaa..... les mousses
Aaaaaaaaaaaa..... les outils
Aaaaaaaaaaaa..... le danger de mort aléatoire
Aaaaaaaaaaaa..... les frissons
Aaaaaaaaaaaa..... les pré-occupations de gros bonhomme
Aaaaaaaaaaaa..... l'outrage
Aaaaaaaaaaaa..... les féminismes
Aaaaaaaaaaaa..... les fantômes
Aaaaaaaaaaaa..... le judo
Aaaaaaaaaaaa..... les gros cailloux, du ciel ou de la terre
Aaaaaaaaaaaa..... les jeux de boules de l'espace
Aaaaaaaaaaaa..... les chateaux forts
Aaaaaaaaaaaa..... les alphabets
Aaaaaaaaaaaa..... les extrêmismes
Aaaaaaaaaaaa..... la métrologie
Aaaaaaaaaaaa..... la danse
Aaaaaaaaaaaa..... la charpente
Aaaaaaaaaaaa..... l'ergonomie

L’horloge atomique compte la seconde comme durée de neuf milliards cent nonante deux millions six cent trente et un mille sept cent septante périodes de la radiation correspondant à la transition entre les niveaux hyperfins F=3 et F=4 de l’état fondamental 6Só de l’atome de césium 133 depuis la 13e conférence générale des poids et mesures de 1967.

Le coeur des humain.es bats plus où moins le quadruple de trente six septième du nombre de jours dans l’année multiplié par cinq fois le nombre de phalanges de leurs quatre plus grand doigts fois le nombre de lunes d’une révolution terrestre.

Dans quel temps habite-t-on, habitable sont-ils? Le temps se compte en heures atomique pendant lesquelles on dort. En nuits fragmentées en petits bouts, trop peu improductives.

Les agendas sur le marchés mesurent la terre selon la demande de Gregoire treize, adoption dans l’inter gravissimas, vingt quatre février mille cinq cent octante deux, pape. La différence majeure est bissextile.

Solaire est le calendrier. Il est jour autre part, quelle est la date de cette nuit?.

Se compte en souffles courts et urbains.
Le coeur bat plus vite en mégalopole.

Se compte en pieds devant l’autre, isolé des ondes de la terre par des semelles industrielles.

Se compte en viols occultés.

Se compte en frénésies d’éclairs chargeant le sol éléctriquement comme pôle de l’atmosphère chargeant chargeant le cumul des vagues et orages solaires.

Des humain.es qui ont oubliés qu’ils se tiennent sur une bobine-océan de métal en fusion.

Se compte en éveils nocturnes et diurnes repos de ceux qui recherchent rhytmes ou en sont dépossédés jusqu’à leurs siestes, expropriés de leurs oscillations jusqu’à lors les moins capitalisables.

Se compte en tours de bras galactique.

Se compte en divisions cellulaires, putréfactions d’organismes et glaciacions plus longues que l’histoire.

Se compte en orgasmes et vagues de plaisirs, regards, tendres sommeils accidentels sous endorphines.

Se compte en éxécutions inaudibles, lointaines et interessées, depuis toujours dans tous les calendriers.

Se compte en excisions, mises au silence.

Se compte en e-mails reçu et signaux sonores sur mesure au cerveaux travaillants.

Se compte en chutes mortelles, doigts sectionnés et fins de carrières.

Se compte en carburant brulé et production de futurs invendus indonnables sous peine de poursuite.

Se compte en excrements humains tombant dans l’eau potable par millions.

Kelvin
point triple de l’eau
coexistance gaz liquide solide

Kilo/Gramme/Grave
iridium- platine
grain de riz

candela

ampère

mole

mètre

Processus scientifiques empirique ---> phénomènes physiques reproductibles --> contrôle

La première longueur universelle ainsi définie est prise comme valant 38 pouces de Prusse (approximativement 993,7 mm) soit environ celle d'un pendule simple dont la demi-période des petites oscillations est d'une seconde14.

accélération de la pesanteur --> variation de cette mesure d’un lieu à l’autre






première note d'intention mémoire, 01/03/12018

À partir d'une recherche précédemment entamée sur la métrologie, c'est à dire l'étude des mesures, décrivant l'histoire parallèle de la division du temps et du travail, sur la sieste, le sommeil et sa capitalisation, sur les trous noirs et les calendriers, la gravité, je voudrais poursuivre par empilement de textes à mi-chemin entre le poétique, l'essai et le documentaire scientifique, un corpus visant à être lu, performé, et écrit en invitant comme alliés des formes et des temporalités non anthropomorphiques. J'ai entamé en m'intéressant à la notion de fondation, de pourquoi le sol tient-il et nous dessus, pourquoi les éléments lourds existent, comment l'univers a-t-il joui à ce moment là, comment les étoiles naissent, brûlent et meurent, explosent, forment des failles autour desquelles nous tournons encore pour le bien de notre survie.

Les deux prochains textes vont revenir d'une part sur la métrologie, et notamment sur le temps, les systèmes de calendriers et les systèmes numériques antiques, notamment sexagésimal, et d'autre part à propos de l'histoire des sous sol, c'est à dire des grottes, cavités, mais aussi réseaux de tunnels, caves, oubliettes, puits, terriers, nappes phréatiques, poches magmatiques, sous bois, humus, tombeaux, abris anti-atomiques... ainsi que de l'histoire des mythes qui se passent dans le sol, dans les enfers, dans les mondes des morts...

Mon intention est d'aborder et d'entre-croiser profusement des éléments de cette première et non exhaustive liste...le repos, la respiration, la métrologie, l'histoire du travail, la rythmologie,l'histoire de la division du temps, le système sexagésimal, les architectures mentales, le microbiote, le sexe, le patriarcat, le règne fongique, la physique quantique, la cosmologie, l'étymologie, le sommeil, la thermodynamique des fluides, le naturisme, les champignons, la marche, la nuit seul dans la forêt, le genre, le magnétisme, la gravité, ses failles, ses amoureux, les blagues sérieuses qui plient, le clitoris, l'esclavage, le colonialisme, le festin ivre, le neo-colonialisme, le sol, la sieste, la chute, les volcans, les mousses, les outils, le danger de mort aléatoire, les frissons, les pré-occupations de gros bonhomme, l'outrage, les feminismes, les fantômes, le judo, les gros cailloux du ciel ou de la terre, les jeux de boules de l'espace, les chateaux forts,  les alphabets, les extremismes, la danse, la charpente, l'ergonomie, l'agroécologie, l'improvisation.

Ce projet de mémoire est imbriquée avec ma pratique et en sera le lieu pour au moins un temps. J'ai en tête d'écrire en français et en anglais, et à terme ou pendant la recherche d'écrire une sorte de miroir à ce corpus, de retour intelligible et structuré sur son reflet plus libre, c'est pour ce derniers point que malgré que ce ne soit pas recommandé je souhaiterais travailler avec deux promoteurs qui à mon sens se complèterons bien pour garder ce projet en équilibre entre développement d'une pensée construite et écriture libre: R.Pirenne/A.Boute


proto bibliographie
 François Jullien, Du temps, éléments pour une philosophie du vivre,
Paris,  Grasset et Fasquelle, 2011
 Jonathan Crary, 24/7, le capitalisme à l’assaut du sommeil, Paris, Zones,
2014
 Bertrand Russel, Éloge de l’oisiveté , Paris, Allia (2002), 1939
Gaston Bachelard, Lautréamont, José Corti, 1939
 Giorgio Agamben, Qu’est-ce qu’un dispositif?,  Paris,  Rivages Poche /
Petite Bibliothèque, 2007
(Paul Virilio) Stephane Paoli, Paul Virilio: penser la vitesse,  Arte, 2009
Thierry Paquot, L’art de la sieste,  Cadeilhan, éditiions Zulma, 2002
Henri Lefèvre, éléments de rythmanalyse,  préface de René Lourau, Paris,
Syllepse, 1992
Robert linhart, l'établi, 1972
Frederic Gros, une philosophie de la marche
Alain Damasio, la horde du contrevent
Ambroise Bierce, le dictionnaire du diable
+ wikipédia, +documentaires youtube, +blogs et +++
ns radicaux - agnes heller
besoins qualitatifs - andré gortz

the western illusion of human nature

manifeste negawatt (?)

comment tout peut s’effondrer

marcher avec les dragons





              
                                   
introduction incomplète au serpent
qui a mangé l'oubli


(the snake
who ate
everything
  one forgot
)


Les humain.e.s sont déjà mort.es
car je les ai mangés.
Il reste leurs traces, sans les jugements esthétiques qu'il portaient sur leurs passage lorsqu'au crépuscule iels rêvaient de sauver leur terre.
L'entrelacs du monde jamais ne fut menacé par leurs fantasmes de démesure.
Le monde est une danse où ils firent quelques pas à leurs rythmes courts.
Dans leurs pulsions éco-salvatrices peu ne niaient pas qu'iels les seuls à sauver.
Une fois au contact des monstres oubliés, enfouis sous les conceptions d'échelles universalistes,
les pleurs sonnèrent depuis les grottes comme des crépitements d'amuse-bouche pour les grands appétits guettant la cuisson.
Quel festin fulgurant ce fut, dévorer ces formes plastiques en abondances et d'admirer tendrement ces êtres splendides et touchants découvrir la prétention de leurs craintes que le soleil ne se montre pas demain.
Quel dommage se dirent-t-iels et quelle joie de goûter dans cet effroi aux jouissances d'une mortalité révélée au grand jour.
Certains dansèrent et d'autres coururent plus profondément dans leur perte.
Je les ai mangé,
et dans mes entrailles les récits de séparations se défirent, absorbés dans les recoins de l'entropie.
J'ai gouté avec eux aux dépouilles des pertes collatérales de ce qu'ils nommèrent à raison crimes et génocides.
Consciences et instincts aux espérances de vie limitées se fondèrent comme prévu dans la danse, enfin perdues, enfin englouties, et bien sur la paix ne revint pas mais qui en doutait,
seulement le temps devint plus long, si triste et cruel encore, si précieux, inégal, emprunt de la jouissance magnétiquement sexuelle et tendre qui tisse l'univers.
Au loin les formes émergent et se défont, les monstres sans visages festoient des images si singulière que ces temps ont produit, et je jouis si fort du calme de ces esprits réconciliés.
À mes papilles les faucettes et les sourires sont les plus délectables, aussi n'ayez crainte de ne verser assez de larmes car les rivières coulent toujours et le tonnerre brise encore l'air l'emplissant d'oxygène euphorique.
Il n'y a rien à redouter que des rêves, une promenade sans fin dans les chants violent de la symbiose.
Vous serez mien.nes, hier, demain,
les souvenirs agglomérés seront un temps la matière première de mon sommeil digestif,
vos ivresses et folies carburant de mes songes et détours impromptus, vos amours et orgasmes résonant dans mes nerfs les voyages de ma sieste post-coïtale, vos mensonges et tromperies pour une fois secrets et cachoteries

Les kilomètres à la ronde sont déjà des ruines
et les seuls mouvement ne viennent plus de semblables.
Vous ne furent jamais seul.es et naîfve est celleui qui croit reposer autre part qu'en une fosse commune.
Car ce sol n'est que matière organique en devenir,  sépulture aussi profonde que l'âge planétaire.
Merci pour ce feu que j'y trouverai, ces gourmandises transformées que l'époque y enfouie, radiant, vibrant sous la langue comme un bonbon thermique, si mystérieux dans son devenir en métabolisation.
Merci de m'avoir construit ce palais de poussière.
Je vous mangerai toustes, nous jouerons à l'échec
et nous feront l'amour.
Je vous mangerai toustes, autant que vous êtes
au nom de la gravité et du goût de la chute
vers les désirs et l'oubli.

Car je suis lae serpent.e qui mangeât ce qui fut oublié. Je me faufille dans lae sol, je vibre au rythme des tremblements, je frissonne quand les éclairs m’enlacent. Les humain.es m’oublient et je me mange moi-même. Je suis un.e bouffon.ne, je me déguise, je me glisse, invisible j’enlace la matière là où le soleil ne rebondit pas. Les humaine.s portent des chaussures et des matières isolantes, iels m’oublient, je me mange moi-même, iels tombent malades. Je me déguise, je suis un parking. Les humaine.s rangent leurs voitures dans les parkings et je les mangent. Dans les parkings les humaine.s tuent, pissent, se garent, parfois font l’amour et je les mangent. Sans le savoir les humaine.s me construisent un palais. Ceulles qui sont mort.es, je les ai mangé. Je digère les divinités des anciens mondes, je suis une grotte, je me déguise. Les humain.e.s qui ne sont pas encore né ont oublié les techniques de la civilisation thermo-industrielle, et je les ai mangé. Les morts des histoires disparues, je les ai mangés. Je mange les déchets nucléaires enfouis dans des lieux oubliés, je les mange, ils sont cachés, secrets, je les mange, les lieux sont perdus et il y a le feu dans le sol, trésor mortel appétissant.


J’ai mangé les information se référant à l’apparition de la vie sur terre. J’ai mangé les humaine.s, car il seront tous.te morte.s il y a bien longtemps. Je suis une ficelle cûite au noir dans une boulangerie en sous-sol, les voisins sont des humain.es esclavent cousant des vêtements pour d’autres types d’humaine.s esclaves. La machine à coudre les petits fils fonctionne avec de l’éléctricité.





(disguised as a car park )

Ici n'est pas le lieu,
des politesses et des faveurs.

Sans humain.es ni voitures, sans passé ni futur,
sombre je me déguise. Sous la torpeur des véhicules, mon humeur est carburante. Autour de nous les kilomètres-carrés sont déjà des ruines. Ici n'est pas le lieu des personnes ni des morts. Dans l'ardeur venez danser, dans mon parking à poussière mettez vous donc à votre aise. Viens que je t'attrape chère poussière,
faisons le jeu de l'orthogonalité, que mimes tu aujourd'hui? Je suis le serpent de l'entrelacs du monde, dans mon parking à poussière viens que je t'attrape viens que je t'enserre, manoeuvrons ensemble , virevolte chère poussière dans mes ances, mon costume est la ruine où les moutons dansent et dérapent.



J'ai mangé les rêves
les civilisations effondrées
les meutres occultés
les recettes que l’on a pas noté
(voici mon palais de poussière).
J’ai mangé les fraudes impunies
les technologies secrètes
les testaments jamais rédigés
les instruments méconnus
(voici mon palais de poussière).
J’ai mangé les outils qui ne servent plus
les viols niés
les momuments laissés à l’abandon
les enfants disparus
(voici mon palais de poussière).
J’ai mangé les disques rayés
les objets sans modes d’emploi
les gants perdus dans la rue
les itinéraires incongrus
(voici mon palais de poussière).
J’ai mangé les téléphones volés
les connectiques à obsolescence programée
les amnésiques sans identité
les espèces éteintes
(voici mon palais de poussière).
J’ai mangé les livres non référencés
les désirs qu’on ne su jamais nommer
j'ai mangé les techniques perdues
les serrures dont on perdit les clés

trop de é



De milles écailles je scintille, invisible je strangule et je serre enlaçant. Sombre je saisis votre bras de caresses, je l'inverse et je l'entrave, je me glisse dans votre oreille. Je chatouille votre hémisphère, ma langue se glisse dans les nerfs de tes globes et ligoté.e vous ne voyez plus qu'entrelacs. Vos dents claquent, vos doigts gigottent autour de mes ances et ta bouche sourit lorsque votre corps penche vers la danse
de la mort. Vos orteils pianottent et par vos pieds comme tous les autres je sonne la vibration du monde, des eclairs pincent la peau de vos hanches, votre nuque frissonne, vos narines exigent l'oxygène, le sol vous appelle, résonne, vous étale et je chuchotte à l'organe de votre équilibre que le voile noir qui sur votre vue descend a le goût de l'eau de mer pendant que je dévore ta chair salée depuis l'intérieur. Je vous glisse dans le cou des idées de festin, dans vos lobes l'image auto-projetée de nos canines s'aiguise. Je sussure à vos nerfs le voltage d'un citron acide fulgurant jusqu'au bout des doigts qui pourtant vôtres cherchent déjà la volte hors de leurs peau, traversant l'épiderme d'un.e autre mes cornemuses du diable excitent votre cuir qui brûle sous le feu de l'harmonique et de mon étreinte secrète, mais d'où vient ce désir? Qui donc me croque la nuque sans visage ni future ni présent ni passé ? Qui mordillera mes tétons? C'était moi. Qui effleura dangereusement la base de mon dos ?  Moi encore. Qui se complait ainsi entre mes cuisses ? J'y viendrai car je suis le serpent de l'entrelac du monde et mon goût est à voir les faucettes des êtres se creuser de plaisir. Humain.es je vous mangerai tous. Je vous mangerai cuisinés à la chaleur du propre appetit furieux que je chatouille chaque matin dans votre couche. Je vous mangerai fermentés par les fragments d'impatience interdite germants dans les mètres de vos tripes, Je vous mangerai rôtis par la frénésie des spirales sans fin de votre code génétique. Vous serez miens, microbiote de mes entrailles infinies, rejoignant les levures de l'univers. Aujourd'hui pour l'éternité et ce qui fut écoulé je m'amuserai la bouche de vôtre goût de cendre orgasmique mais aller venez, vous n'avez qu'à venir me ceuillir si vous l'osez mais saurez vous saisir le rythme des dances serpentines?



Quand les cadavres reviendront dans le quotidien je serai le froid qui croqueras vos phalanges, les boues toxiques dans vos narines de motards. La vague voulue dominée s'écrasera dans l'édifice soudainement friable de vos ambitions sportives et l'abonnement à une pratique mécanique de l'exercice physique ne se revendra pas bien dans le gouffre pestiféré et sans fond de la fosse pleine de corps brisés sans noms ni distinctions socioproffessionnelles. Quand les cadavres reviendront dans le quotidien les lampadaires éléctrocuterons au hasard vos proches dans l'inondation de boissons sucrées, le sel des produits surgelés fondus achèvera les nappes phréatiques et je serai le poison qui coulera dans ton gosier. Quand les cadavres reviendrons dans le quotidien les parking sous-terrains s'effondrerons sous mon poids alourdi de plastique compressé, chutant parmi les corps vers la couche de goudron sédimentaire. 
                 
























 
farfouille


à rechercher
techniques disparues
parc d’attraction
Data farm
axiome
déchets nucléaires
mégalomanie
architectures du pouvoir
cartes
déchanter
scope
12018-fondations temporelles---> voir séparation de l'espace et du temps,
habiter le temps, no-man's time.
happycratie/histoire du cynisme et du pessimisme.
le type qui creuse des trous dans l’aveyron
survivalisme
déni
humilité
bonus
descen trimégiste?
associé au feu primal - ne dors jamais
plus haute ressemblance humaine
associé à la terre par son mode de déplacement

folie de danse suicidaire strasbourg

zigourat

ziggurat
get the temple closer to the heaven
provide acces to the ground via steps
connection betwin heaven and earth

excuse/joker

une grande fiction mégalomane
construire une humilité, avec pour fin: habiter le monde
dans l’obscurité vision moins dominante




déchets nucléaire = filon de transition vers la question de l'échelle du temps humain
et de la mégalomanie via architectures + cartes

Les kilomètres à la ronde sont déjà des ruines

régulation automatique du réel
(Non réactionnaire ?)
-->vers le bas : symptomatique
mouvement simili-retour // décroissance
problème fondamental bien ressenti avec l’idéeologie du progrès
humilité et jeux

si le soleil ne se lève pas demain, je reste au lit

fondations, gravité, volcanisme, cadavres, trous-noir, étoiles à neutrons, pessimisme,
pulsar, bonus

métrologie, division du temps, fuseaux horaires, bisextile, intercalaire, sexagésimal
le décimal n’a pas le même goût

Pétrole et consommation // drogue // histoire d'amour
------> decroissance, "effondrement", extremismes d'extractions  // sevrage, descente,
recherche desespérée // rumination, rupture, silences, regrets, insistance,
syndrome du coeur brisé

Comment nommer
"effondrement"----> la déchante ?

les cadavres reviendront dans le quotidien
songer à la peste vraiment non je ne veux pas je ne veux pas.
Mon amour meurt de la peste.
Mes parents mes enfants meurent de la peste.
Mes amis, mes ennemis, mon animal domestique meurent de la peste.
et même les inconnus je ne veux pas

parking à poussière

audioguide

NO HUMANS

gisants


table de jeux / piste de danse / terrain de sport / réseau routier


"Spéléologie fondamentale"

alliés / graves oeils


architecures utopistes
             totalitaires
palais

la zone du dehors

educationnal complex

novlangue

le ciel va nous tomber sur la tête




tout les jours je regarde l'horizon et je pense à la courbure de la terre, c'est une de mes blagues préférées.

disapeared sock ? It was me


disparition de chaussettes
disparition des rêves

propagande de la vitesse

qu'est-ce que le luxe?


orgue = les cornemuses du diable
bach: le sacré et le profane

je change de moto
                       comme de chaussette


déguisement/danse/jeu

La gravité et la danse sont les seules excuses qui vaillent

Don't they know,
it's the end of the world,
it ended when I lost your love


"Heartbreaking accapella love songs dedicated to my ex-source of thermo-nuclear energy" ( playlist )

-the end of the world
-blue christmas
-in dreams
-love of my life
-just you
-crazy


=/= dream baby dream
    I will survive

vibe schrodinger
être mort/ne pas être mort, en même temps

serpent = charmeur de serpent = flûte

mort mordant

civilisation en signes
signes de civilisation

"background elevator music for exponentially growing undercover collapse anxiety" (playlist)

association municipale pétanque/astrologie

Compter c'est le jeu sérieux vieux comme le monde. Compter, mesurer, c'est un jeu de pouvoir, un geste de contrôle, possessif. Je postule que compter est un geste fondamental de la mégalomanie. Qu'est-ce que la mégalomanie ? La mégalomanie est une pathologie mentale également appellée folie des grandeurs, qui implique une surestimation de sa personne, de ses capacités, de son pouvoir. Le fil entier des civilisation humaines ne s'écrit-il pas depuis toujours sous ce signe ? Que dire d'une civilisation qui considère être propriétaire de sa planète alors même qu'elle repète les ultimatums d'anéantisement de l'espèce ? Les conquérants ont fait leur la planète le jour où il en ont fait le tour, mesurant.









              

inventaire


Un inventaire de différentes formes que l’homme a dévellopé sous la terre
architecturales
sépultures
alimentaires
secrètes
mythiques

Tentative de typologie. Questionner le geste de classement, répertorier. Impulsion encyclopédique.
Mise en échec, démonstration d'illusion de pouvoir, de la portée conquérente du geste et sa prétention. Auto-piratage par les détours graphiques. Entreprise sans fin, déroulé.  Le problème de la mer & extraction sous marine


Sol théorique : les axiomes

Vue du dessous
sur quel sol posons nous des fondations ?
Aller à l’encontre d’un certain déni de l’histoire, contre une fabrication de celle-ci comme fiction autocentrée


le champs des corps vivants
le (sous-)sol du jounal qui traverse les entrailles(*1)
le sol où on cache les cadavres qui puent et qui ne pourrissent plus (*1)
le sol où l’on cache le feu (civil/militaire)
le sol où l’on se cache
le sol où l’on se gare (s'égare)
souterrain de défense
le sol où l’on se déplace
le sol où l’on se réchauffe
le sol où l’on dissimule
le sol où l’on habite
le sol où l’on travaille
le sol où l’on est oublié
le sol où l’on fait la course
le sol où l’on puise
le sol où l’on extrait
le sol où l’on attend
le sol où l’on s’exile
le sol où l’on se baigne
le sol où l’on fait du sport
Data farm
le sol où l’on se perd
le sol où l’on sauvegarde
le sol où l’on piège
le sol où l’on survit
le sol où l’on résiste
le sol où l’on dors
le sol où l’on jouit
le sol où l’on emprisonne
le sol où l’on viole
le sol où on mesure
le sol où l’on chie
le sol où l’on se noie
le sol où l’on fait du shopping
le sol où l’on s’abrite
le sol où on se lave
le sol où l’on danse

le sol où l’on joue
les salles de jeux
les bases secrètes
les salles de jeux sexuels
les prisons
les bars


le sol où l’on cuit
les «enfouissement», goemon?
les boulangeries ?
les cuisines
les fours à céramique
l’enfer chaud
les grottes
les souterrains de défenses
les bases secrètes


le sol où l’on fait fermenter
les souterrains de défense
les «enfouissement»?
les saloirs
les céliers
les caves
les grottes

le sol où l’on joue de la musique
le métro
les boîtes de nuit
les studios
les garages
les caves
les grottes
les bases secrètes
les prisons
les bars

le sol où l’on s’entraine
les garages
les centres d’entrainement
les bases secrètes
les prisons
les bars

le sol où l’on se drogue
La cave
Les galeries sous les autoroutes
les parkings
les égouts
les boîtes de nuit
les grottes
les prisons
les bars

le sol où l’on s’enrichit
la mine
le gisement
la nappe phréatique
les boîtes de nuits
les trésors
les prisons
les bars

la mer ? &

                                                                                                                                           
                                             
             

Le sol des ressources

eau - géopolitique
+ arsenic et autre métailoïdes

https://www.arcgis.com/apps/webappviewer/
index.html?id=69f65f33d39a48d594ffbe12f601fdae


métaux
fossiles combustibles
voir vol d'humus colonisation


                           
               

       Liste des menaces:

environnemmentales
inondations (ambiguité au niveau de l'appartenance au dessus ou dessous) + tsunami
tremblements de terre, faille + éruption voclcaniques (auvergne?)
chaleur léthale, brûlures cutanée, cuisson interne, folie, brûlures respiratoire
asphyxie, air non respirable et/ou toxique
désertification
radio-activité
décuplement de l'hostilité des environnements: "bouches d'égouts", effondrement de constructions,
détérioration des normes de sécurités,
infrastructures endommagées et non entretenues
faune et flores dangereuses et étrangères ex: insectes (moustiques), venimeux
déséquilibres des écosystèmes en adaptation (échelle > vie humaine )
cancers, maladies chroniques, auto-immunitaires, parkinson, alzeimer, épidemies (cf moustiques, eau)
froid, humidité, exposition
(cf migration)
orages solaires


ressources
eau-polluée         |    métaux lourds, cadavres, plastique, perturbateur endocriniens ,pesticides,
  
-contaminée      |    médicaments, maladies, épidemies, drogues, excréments, toxines
   -salée
   -inexistantes (cf désertification)
   -rationnée
   -monopolisée (cf dictature )
   -ranconnée
   (cf conflits)
nourriture -famine
           -monopôle (cf dictature )
           -rations
           -carences
           -contaminée, poluée, pauvre
           (cf conflits, approvisionnement)
           -sols incultivable
           -surconcentration de population
           -conservation des souches, graines, procédés (cf bibliothèque)
           -manque de connaissance
           -interruption du fret maritime
énergie -carburant
        -accès aux sources
        -batteries+

outils

bêtes

armes

logement

soins- médicaments (cf pénuries)
     - manque de main d'oeuvre
     - problèmes inédits
     - environnements non-stériles

matériaux -métaux (cf aimants)
          -bois
         
         

débandade institutionnelles
hopitaux
police
prisons
école
transports publics
transports marchandises
infrastructures
droits
énergie (cf nucléaire)
approvisionnement
internet
poste
réseau téléphonique
transactions banquaires
monnaie
armées
recherche
justice
frontières
traitement des eaux
gestion des cadavres
propriété


humaines
"quand il n'y a plus de foin dans les ratteliers les chevaux se battent" ?
conflits (cf migration)
migration (cf conflits, hostilité)
dictature
milices armée
gang
extremismes et ultraviolence
viols
meurtres
génocides
esclavages
tortures
vols
chantages et manipulation
désinformation
politiques natalistes
euthanasie
gérontocide
détériorisation du statut des minorités
vengeances
lynchages
phénomènes de masses
panique

psychologiques
abandon
deuil
culpabilité
morale
éthique
responsabilité
séparation
injustice
traumatisme
repli
egoïsme
individualisme
compétition
idéologie
déni
silence
manque
dépression

épidemiques
peste
sida
retour des maladies infectueuses
interconnexions, avions
croquemort mort
cadavres (cf insalubrieté)
folies


 (une lettre d'un soir de panique post documentation sur les "menaces", la "dechante", l'"effondrement", jamais envoyée et pas finie a l'adresse de mes amis proches)
Bonsoir les amis,

Je voudrais vous présentez cette chaine, que certain connaissent peut-être déjà, thinkerview, qui propose des interview assez longues, dans l'idée de donner le temps a des personnes relativement peu médiatisées et qui travaillent en général sur des sujets dont l'exigence d'immédiateté des médias ne permette pas de développer autrement qu'en tant qu"expert" pour une présentation en 2 minutes ou face a des interlocuteurs qui détruisent la possibilité d'un dialogue correct. Personnellement je regarde beaucoup ce qui concerne l'environnement mais il y a aussi des rubriques entières sur la finance, la corruption, les médias, le terrorisme, la montée des extrêmes et beaucoup d'autre choses. La communauté qui gère ça est constitué notamment de hackers, les contenus disponibles sont vraiment très riches et les questions sont souvent très directes et exigentes. Je vous parle de ça parce qu'en ce moment je ressens un besoin urgent de m'informer, de me sentir un peu moins abruti et de me mettre des cartes en main parce que je suis, en fait, vraiment très angoissé. Je ne sais pas, sauf pour certains d'entre vous peut être, comment vous vous informez, avec quels médias, en quelles paroles vous avez confiance et à quoi ressemblent votre fil d'actualité facebook mais depuis cet été, et je pense que ce n'est pas de surprise, mes différentes sources commencent à me mettre sérieusement mal, ne serait-ce que d'un point de vue climatique, mais pas que et très loin de là, en fait je vous parle d'effondrement de la civilisation thermo-industrielle ni plus ni moins. Je le dis comme ça pour faire un peut choc, mais autrement dit, ça fait un moment que je suis profondément convaincu qu'on va vivre dans notre temps des périodes vraiment pas jolies, et que si il est question de changer les modes de vie maintenant, bientôt différents scénarios possibles vont inéluctablement s'en charger pour nous et que nous allons voir beaucoup plus de cadavres dans notre existence que nos parents et nos grand parents réunis. Il est partout question de réchauffement climatique, tant mieux mais on en parle comme si les structures en place allaient tenir le coup face à ce que ça implique mais rien n'est moins sûr, en somme disons que ce n'est pas parce que je suis artiste je ne compte plus sur ma retraite de la république française. Je vais pas vous dire qu'est-ce qu'il faudrait faire où quoi que ce soit comme ça mais je voulais partager mes préoccupations avec vous et donner par exemple cette source qui pour moi fait beaucoup ces jours ci parce que c'est en même temps une très bonne mine d'informations, potentiellement contradictoires d'ailleurs, et parfois ça me rassure un peu aussi (pas très souvent). Je lis aussi beaucoup le monde diplomatique je vous le recommande chaudement. Vous savez peut être que je suis en pratique assez "écolo" et plutôt avancé au niveau par exemple des comportements au quotidien, mais pour vous dire un peu mon état d'esprit, aujourd'hui je me dis parfois que je fais plus ces efforts dans l'idée de préparer comment il faudra vivre plus tard, et parce que c'est un processus qui implique de se réapproprier et accumuler beaucoup de connaissances et de savoir-faire, que dans l'espoir de sauver quoi que ce soit. Même si il faut le faire on ne va pas s'éviter une extinction en triant les déchets et en faisant du vélo, mais il faut le faire, mais en tout cas de toute façon il ne s'agit pas de sauver la planète pour les enfants comme dans les discours, parce que déjà la planète s'en fou, c'est sauver l'humanité à la limite, et puis ce n'est pas que les enfants, c'est nous, et les bouleversements, c'est bientôt, et ce n'est pas un tsunami ou une combustion spontanée parce qu'il fait chaud, c'est des guerres parce qu'au lieu d'une poignée de millions c'est des centaines de millions de personnes qui se déplacent et que ça ne peut pas ne pas faire de guerre, c'est des conflits parce qu'il n'y a plus d'eau, c'est la corruption, c'est des black out d'électricité où internet pour tout le monde en 3G c'est de l'histoire ancienne et qu'on ne peut plus éteindre les centrales nucléaires, c'est le système financier global qui s'effondre car actuellement ce dernier marche sur une lame de rasoir bien plus haute et plus dangereuse qu'en 2008, sachant que comme vous savez personne des responsables ne s'est serré la ceinture, que la spéculation est à un degré historique, que la finance n'a jamais fait autant de profit et que seul 10% des milliers de milliards qui qui ont été injectés en sauvetage dans l'économie mondiale par les banques centrales européennes et américaines se sont retrouvés dans l'économie réelle, c'est l'eau qui n'est plus potable, les supermarché qui ne sont pas correctement réapprovisionnés, c'est le réseau téléphonique et la carte bancaire qui ne marche pas, les hôpitaux qui sont pleins, les maladies qui reviennent, et d'autre choses comme ça à moins de faire partie de l'oligarchie. Voilà je voudrais que parfois on parle de ça, vous recommander de vous renseigner, de vous préparer peut être un peu, et éventuellement de réfléchir au réalisme de vos projets de vie, et je vous arrête tout de suite, la science et la technologie ne vont pas tout arranger. Voilà je suis désolé de partager ça comme ça, mais je dors mal... et au fait je me suis ruiné l'épaule en vélo, ça va mais je me fais opérer le 29 et c'est relou. Je vous fais plein de bisous.)




voir survivalisme et survivalisme d'oligarchie
qu'est-ce que l'oligarchie
(voir la possibilité d'une ile) // Nietschze, toujours écouter les cyniques mais pitié ne le devenez pas


Galère



question des enfants

scénario d'histoire


La fin est la chose la plus démocratique imaginable. La mort est un.e compagne.ons de chemin dont personne ne se défait. Certain.e en font un.e allié.e, un.e ami.e, un.e ennemi.e, un.e rival.e, un.e histoire, tout un fromage, un drame, une joie... Des craintes individuelles s'agglomèrent inmanquablement une représentation de la mort collective. Cette image ne s'arrête pas toujours au même endroit. L'intelligence des autres espèces comporte-elle cet étrange biais qui nous touche consistant à peiner à raconter le monde au delà de notre échelle? Ne le sentons nous pas? plus ?





le dévoreur de monde

Le serpent mangeat avec l'oubli les dévoreurs de mondes. Sans rien laisser, goulument, le serpent les avala tous, se laissant néanmoint par gourmandise le plaisir des rythmes du festin. Dans le temps court des humain.es chaque récit du monde implique sa destruction, destructuration, démembrement. Cette débandade de l'ordre du monde toujours est nommée, la déchante porte toujours un nom, la mort a souvent un visage, mais la chute n'a pas toujours qu'une direction.



Chaque fin du monde est une image d'un récit du monde tissé par le fil des générations d'un peuple. Quand les humains seront tous morts, avec eux sera anéantie leur échelle. Sans les humains la différence entre le système orbital d'une étoile et le comportement des particules au sein du territoire éléctromagnétique d'un atome ne saurait être mesurés. Si une conscience subsistante pouvait se poser cette question, que pourrait-elle bien penser de notre obsession pour ce genre d'enjeu ? Le temps que nous n'avons pas, les mondes le possèdent.



Apep a une tête en silex