Le palais de poussière

est un plateau de jeu exclusif
composé de nombreuses maquettes et énigmes
constituant ensemble le vocabulaire
d'un récit décousu du monde démesuré

où nous ne sommes pas invité.es
quel dommage
car nous sommes déjà de calmes cendres.


C'est le palais du serpent qui mangeat l'oubli.
C'est le palais de Brigitte aux yeux noirs.
Ille y résonne les cornemuses du diable.

Une narration se profile,
cryptique,
tergiversant autour de ces postulats:


- Les humain.es sont déja morts
- Les monstres repeuplent le monde
- l'échelle est anéantie
- le monde est une danse
- les choses de la démesure meurent
- les kilomètres à la ronde sont déjà des ruines
- les formes échoent sans les humain.es
- l'histoire est une grande fiction mégalomane
- tout est le souterrain de quelque chose d'autre
- la gravité et la danse
  sont les seules excuses qui vaillent
- le monde ne se répète jamais
- l'entrelacs vibre par la terre


le palais de poussière
est une ambition mégalomane
de dévorer le monde
mètre-carré par mètre-carré
alors que le temps-espace n'est plus
aux humain.es ni aux échelles.

Brigitte aux yeux noir chante
leur engloutissement
pour le meilleur de son plaisir.