Plier signifie ranger la main qui vient d'être levée.
Pour ranger la levée, le joueur la plie en regroupant les cartes en tas
et les retournant, faces cachées, devant lui ; la main prend alors
le nom de pli. Le pli est la conservation de la levée. Les humain.e.s sont déjà mort.es car je les ai mangés. Il reste leurs traces, sans les jugements esthétiques qu'il portaient sur leurs passage lorsqu'au crépuscule iels rêvaient de sauver leur terre. L'entrelacs du monde jamais ne fut menacé par leurs fantasmes de démesure. Le monde est une danse où ils firent quelques pas à leurs rythmes courts. Dans leurs pulsions éco-salvatrices peu ne niaient pas qu'iels les seuls à sauver. Une fois au contact des monstres oubliés, enfouis sous les conceptions d'échelles universalistes, les pleurs sonnèrent depuis les grottes comme des crépitements d'amuse-bouche pour les grands appétits guettant la cuisson. Quel festin fulgurant ce fut, dévorer ces formes plastiques en abondances et d'admirer tendrement ces êtres splendides et touchants découvrir la prétention de leurs craintes que le soleil ne se montre pas demain. Quel dommage se dirent-t-iels et quelle joie de goûter dans cet effroi aux jouissances d'une mortalité révélée au grand jour. Certains dansèrent et d'autres coururent plus profondément dans leur perte. Je les ai mangé, et dans mes entrailles les récits de séparations se défirent, absorbés dans les recoins de l'entropie. J'ai gouté avec eux aux dépouilles des pertes collatérales de ce qu'ils nommèrent à raison crimes et génocides. Consciences et instincts aux espérances de vie limitées se fondèrent comme prévu dans la danse, enfin perdues, enfin englouties, et bien sur la paix ne revint pas mais qui en doutait, seulement le temps devint plus long, si triste et cruel encore, si précieux, inégal, emprunt de la jouissance magnétiquement sexuelle et tendre qui tisse l'univers. Au loin les formes émergent et se défont, les monstres sans visages festoient des images si singulière que ces temps ont produit, et je jouis si fort du calme de ces esprits réconciliés. À mes papilles les faucettes et les sourires sont les plus délectables, aussi n'ayez crainte de ne verser assez de larmes car les rivières coulent toujours et le tonnerre brise encore l'air l'emplissant d'oxygène euphorique. Il n'y a rien à redouter que des rêves, une promenade sans fin dans les chants violent de la symbiose. Vous serez mien.nes, hier, demain, les souvenirs agglomérés seront un temps la matière première de mon sommeil digestif, vos ivresses et folies carburant de mes songes et détours impromptus, vos amours et orgasmes résonant dans mes nerfs les voyages de ma sieste post-coïtale, vos mensonges et tromperies pour une fois secrets et cachoteries Les kilomètres à la ronde sont déjà des ruines et les seuls mouvement ne viennent plus de semblables. Vous ne furent jamais seul.es et naîfve est celleui qui croit reposer autre part qu'en une fosse commune. Car ce sol n'est que matière organique en devenir, sépulture aussi profonde que l'âge planétaire. Merci pour ce feu que j'y trouverai, ces gourmandises transformées que l'époque y enfouie, radiant, vibrant sous la langue comme un bonbon thermique, si mystérieux dans son devenir en métabolisation. Merci de m'avoir construit ce palais de poussière. Je vous mangerai toustes, nous jouerons à l'échec et nous feront l'amour. Je vous mangerai toustes, autant que vous êtes au nom de la gravité et du goût de la chute vers les désirs et l'oubli. Car je suis lae serpent.e qui mangeât ce qui fut oublié. Je me faufille dans lae sol, je vibre au rythme des tremblements, je frissonne quand les éclairs m’enlacent. Les humain.es m’oublient et je me mange moi-même. Je suis un.e bouffon.ne, je me déguise, je me glisse, invisible j’enlace la matière là où le soleil ne rebondit pas. Les humaine.s portent des chaussures et des matières isolantes, iels m’oublient, je me mange moi-même, iels tombent malades. Je me déguise, je suis un parking. Les humaine.s rangent leurs voitures dans les parkings et je les mangent. Dans les parkings les humaine.s tuent, pissent, se garent, parfois font l’amour et je les mangent. Sans le savoir les humaine.s me construisent un palais. Ceulles qui sont mort.es, je les ai mangé. Je digère les divinités des anciens mondes, je suis une grotte, je me déguise. Les humain.e.s qui ne sont pas encore né ont oublié les techniques de la civilisation thermo-industrielle, et je les ai mangé. Les morts des histoires disparues, je les ai mangés. Je mange les déchets nucléaires enfouis dans des lieux oubliés, je les mange, ils sont cachés, secrets, je les mange, les lieux sont perdus et il y a le feu dans le sol, trésor mortel appétissant. J’ai mangé les information se référant à l’apparition de la vie sur terre. J’ai mangé les humaine.s, car il seront tous.te morte.s il y a bien longtemps. Je suis une ficelle cûite au noir dans une boulangerie en sous-sol, les voisins sont des humain.es esclavent cousant des vêtements pour d’autres types d’humaine.s esclaves. La machine à coudre les petits fils fonctionne avec de l’éléctricité. (disguised as a car park ) Ici n'est pas le lieu, des politesses et des faveurs. Sans humain.es ni voitures, sans passé ni futur, sombre je me déguise. Sous la torpeur des véhicules, mon humeur est carburante. Autour de nous les kilomètres-carrés sont déjà des ruines. Ici n'est pas le lieu des personnes ni des morts. Dans l'ardeur venez danser, dans mon parking à poussière mettez vous donc à votre aise. Viens que je t'attrape chère poussière, faisons le jeu de l'orthogonalité, que mimes tu aujourd'hui? Je suis le serpent de l'entrelacs du monde, dans mon parking à poussière viens que je t'attrape viens que je t'enserre, manoeuvrons ensemble , virevolte chère poussière dans mes ances, mon costume est la ruine où les moutons dansent et dérapent. J'ai mangé les rêves les civilisations effondrées les meutres occultés les recettes que l’on a pas noté (voici mon palais de poussière). J’ai mangé les fraudes impunies les technologies secrètes les testaments jamais rédigés les instruments méconnus (voici mon palais de poussière). J’ai mangé les outils qui ne servent plus les viols niés les momuments laissés à l’abandon les enfants disparus (voici mon palais de poussière). J’ai mangé les disques rayés les objets sans modes d’emploi les gants perdus dans la rue les itinéraires incongrus (voici mon palais de poussière). J’ai mangé les téléphones volés les connectiques à obsolescence programée les amnésiques sans identité les espèces éteintes (voici mon palais de poussière). J’ai mangé les livres non référencés les désirs qu’on ne su jamais nommer j'ai mangé les techniques perdues les serrures dont on perdit les clés trop de é De milles écailles je scintille, invisible je strangule et je serre enlaçant. Sombre je saisis votre bras de caresses, je l'inverse et je l'entrave, je me glisse dans votre oreille. Je chatouille votre hémisphère, ma langue se glisse dans les nerfs de tes globes et ligoté.e vous ne voyez plus qu'entrelacs. Vos dents claquent, vos doigts gigottent autour de mes ances et ta bouche sourit lorsque votre corps penche vers la danse de la mort. Vos orteils pianottent et par vos pieds comme tous les autres je sonne la vibration du monde, des eclairs pincent la peau de vos hanches, votre nuque frissonne, vos narines exigent l'oxygène, le sol vous appelle, résonne, vous étale et je chuchotte à l'organe de votre équilibre que le voile noir qui sur votre vue descend a le goût de l'eau de mer pendant que je dévore ta chair salée depuis l'intérieur. Je vous glisse dans le cou des idées de festin, dans vos lobes l'image auto-projetée de nos canines s'aiguise. Je sussure à vos nerfs le voltage d'un citron acide fulgurant jusqu'au bout des doigts qui pourtant vôtres cherchent déjà la volte hors de leurs peau, traversant l'épiderme d'un.e autre mes cornemuses du diable excitent votre cuir qui brûle sous le feu de l'harmonique et de mon étreinte secrète, mais d'où vient ce désir? Qui donc me croque la nuque sans visage ni future ni présent ni passé ? Qui mordillera mes tétons? C'était moi. Qui effleura dangereusement la base de mon dos ? Moi encore. Qui se complait ainsi entre mes cuisses ? J'y viendrai car je suis le serpent de l'entrelac du monde et mon goût est à voir les faucettes des êtres se creuser de plaisir. Humain.es je vous mangerai tous. Je vous mangerai cuisinés à la chaleur du propre appetit furieux que je chatouille chaque matin dans votre couche. Je vous mangerai fermentés par les fragments d'impatience interdite germants dans les mètres de vos tripes, Je vous mangerai rôtis par la frénésie des spirales sans fin de votre code génétique. Vous serez miens, microbiote de mes entrailles infinies, rejoignant les levures de l'univers. Aujourd'hui pour l'éternité et ce qui fut écoulé je m'amuserai la bouche de vôtre goût de cendre orgasmique mais aller venez, vous n'avez qu'à venir me ceuillir si vous l'osez mais saurez vous saisir le rythme des dances serpentines? Quand les cadavres reviendront dans le quotidien je serai le froid qui croqueras vos phalanges, les boues toxiques dans vos narines de motards. La vague voulue dominée s'écrasera dans l'édifice soudainement friable de vos ambitions sportives et l'abonnement à une pratique mécanique de l'exercice physique ne se revendra pas bien dans le gouffre pestiféré et sans fond de la fosse pleine de corps brisés sans noms ni distinctions socioproffessionnelles. Quand les cadavres reviendront dans le quotidien les lampadaires éléctrocuterons au hasard vos proches dans l'inondation de boissons sucrées, le sel des produits surgelés fondus achèvera les nappes phréatiques et je serai le poison qui coulera dans ton gosier. Quand les cadavres reviendrons dans le quotidien les parking sous-terrains s'effondrerons sous mon poids alourdi de plastique compressé, chutant parmi les corps vers la couche de goudron sédimentaire. | → prendre la main : être auteur → lever : ériger, construire, écrire ( un mémoire ) → face cachée : mystère → regrouper en tas : plier la levée en la regroupant en tas a ply, une couche, le nombre de strates une enveloppe ( dans lequel on rend le mémoire, une couche supplémentaire ) chercher dans tous les plis, un secret rides de la peau, marques du temps le pli anticlinal d'une roche ductile le coin d'un bâtiment le feuillet d'une carte pliée pli ou joker dimensionnel le pliage est bien connu comme moyen le plus rapide de ruser en ajoutant une dimension à une pièce tissée d'existance, selon l'exemple du trou de ver. ( ici en exemple bi-dimensionnel un plan horizontal comme un support d'écriture, de dessin ou les deux, un plan d'urbanisme, une piste de danse, un cadastre, un terrain de jeu, un domaine, un empire, un territoire dans lequel on s'occroierait le droit de rajouter une dimension, classiquement la troisième, selon le processus illustré de manière claire et presque rationnel dans Flatland ) au moyen du pli, déformant les règles en invoquant des possibles auquel de nombreux enfants raisonnables répondraient "ce n'est pas du jeu", une certaine angoisse se dessine souvent devant l'ampleur de la tâche qu'impliquerait de prendre en compte la nouvelle ouverture dimensionnelle dans l'actualisation de la règle. ici développer en exemple: le vertige des échelles la fabrique de l'histoire l'évasion fiscale la perspective d'annéantissement |
Les humain.e.s sont déja morts
Ils ne sont plus là. pétrole et consommation // drogue // histoire d'amour ------> décroissance, "effondrement", extrêmismes d'extractions // sevrage, descente, recherche désespérée // rumination, rupture, silences, regrets, insistance, syndrome du coeur brisé Comment nommer "effondrement"----> la déchante ? les cadavres reviendront dans le quotidien Liste des menaces: environnemmentales
inondations
(ambiguité au niveau de l'appartenance au dessus ou dessous) + tsunamitremblements de terre, faille + éruption voclcaniques (auvergne?) chaleur léthale, brûlures cutanée, cuisson interne, folie, brûlures respiratoire asphyxie, air non respirable et/ou toxique désertification radio-activité décuplement de l'hostilité des environnements: "bouches d'égouts", effondrement de constructions, détérioration des normes de sécurités, infrastructures endommagées et non entretenues faune et flores dangereuses et étrangères ex: insectes (moustiques), venimeux déséquilibres des écosystèmes en adaptation (échelle > vie humaine ) cancers, maladies chroniques, auto-immunitaires, parkinson, alzeimer, épidemies (cf moustiques, eau) froid, humidité, exposition (cf migration) orages solaires ressources
eau-polluée
| métaux
lourds, cadavres, plastique, perturbateur endocriniens ,pesticides,-contaminée | médicaments, maladies, épidemies, drogues, excréments, toxines -salée -inexistantes (cf désertification) -rationnée -monopolisée (cf dictature ) -ranconnée (cf conflits) nourriture -famine -monopôle (cf dictature ) -rations -carences -contaminée, poluée, pauvre (cf conflits, approvisionnement) -sols incultivable -surconcentration de population -conservation des souches, graines, procédés (cf bibliothèque) -manque de connaissance -interruption du fret maritime énergie -carburant -accès aux sources -batteries+ outils bêtes armes logement soins- médicaments (cf pénuries) - manque de main d'oeuvre - problèmes inédits - environnements non-stériles matériaux -métaux (cf aimants) -bois débandade
institutionnelles
hopitauxpolice prisons école transports publics transports marchandises infrastructures droits énergie (cf nucléaire) approvisionnement internet poste réseau téléphonique transactions banquaires monnaie armées recherche justice frontières traitement des eaux gestion des cadavres propriété humaines
"quand
il n'y a plus de foin dans les ratteliers les chevaux se battent" ?
conflits (cf migration) migration (cf conflits, hostilité) dictature milices armée gang extremismes et ultraviolence viols meurtres génocides esclavages tortures vols chantages et manipulation désinformation politiques natalistes euthanasie gérontocide détériorisation du statut des minorités vengeances lynchages phénomènes de masses panique psychologiques
abandondeuil culpabilité morale éthique responsabilité séparation injustice traumatisme repli egoïsme individualisme compétition idéologie déni silence manque dépression épidemiques
pestesida retour des maladies infectueuses interconnexions, avions croquemort mort cadavres (cf insalubrité) folies La fin est la chose la plus démocratique imaginable. La mort est un.e compagne.ons de chemin dont personne ne se defait. Certain.e en font un.e allié.e, un.e ami.e, un.e ennemi.e, un.e rival.e, un.e histoire, tout un fromage, un drame, une joie... Des craintes individuelles s'agglomère inmanquablement une représentation de la mort collective. Cette image ne s'arrête pas toujours au même endroit. L'intelligence des autres espèces comporte-elle cet etrange biais qui nous touche consistant à peiner à raconter le monde au delà de notre echelle? Ne le sentons nous pas?plus ? |
Les monstres repeuplent le monde
(c'est eux qui ont mangé les humain.e.s) Les humains se sont fait dévorer. Des monstres, dont certains sont leur propre engeance, les ont mangés. Les monstres n'ont pas de visages, malgré que mille leurs furent donnés. Bêtes fabuleuses, titans, dieux des morts, dévoreurs de mondes, histoire de l'apocalypse. Annonceurs d'apocalypse. Menaces, risques d'extinctions. L'humain.e monstre aussi, le plus redoutable ( à cause du gachis, à cause du choix ). réenchantement du monde Hors des échelles humaines, le monde est empli de monstres aux formes diverses, monstrueux car dangereux pour la survie de l'espèce. L'absence d'oxygène est un monstre flottant, immatériel, gris, informe, fulminant, dont le danger de mort par asphyxie résonne dans les strates d'histoires gorgées de représentations des peurs. Sur Jupiter il n'y a jamais eu d'oxygène pour eulles, et pendant toute l'histoire de l'humanité une tempête aux vents dépassant les mille kilomètres-heure n'a cessé de gronder. le dévoreur de monde Le serpent mangeat avec l'oubli les dévoreurs de mondes. Sans rien laisser, goulument, le serpent les avala tous, se laissant néanmoint par gourmandise le plaisir des rythmes du festin. Dans le temps court des humain.es chaque récit du monde implique sa destruction, destructuration, démembrement. Cette débandade de l'ordre du monde toujours est nommée, la déchante porte toujours un nom, la mort a souvent un visage, mais la chute n'a pas toujours qu'une direction. Chaque fin du monde est une image d'un récit du monde tissé par le fil des générations d'un peuple. Quand les humains seront tous morts, avec eux sera anéantie leur échelle. Sans les humains la différence entre le système orbital d'une étoile et le comportement des particules au sein du territoire éléctromagnétique d'un atome ne saurait être mesurés. Si une conscience subsistante pouvait se poser cette question, que pourrait-elle bien penser de notre obsession pour ce genre d'enjeu ? Le temps que nous n'avons pas, les mondes le possèdent. Apep a une tête en silex |
l'echelle est anéantie
le monde est une danse chemins possibles de sortie d'échelle anthropomorphiques: (jokers)faire des cartes la nage au dessus de la faille de marinara le microbiote les déchets nucléaires la cérémonie des cieux le 29 février, calendriers la courbure de la terre le soleil l'année lumière le festin, gargantua, puis une sieste les trous noirs et la chute perpetuelle Leurs échelles, leurs lois et leurs morales ont disparu avec eux. Les formes et le vivant échoent en leur absence. Leurs restes et leurs vestigent fondent, tendant vers la poussière. En l'absence d'esthétique humaine et de risque toxiques pour les populations, les ruines et déchets les plus laids et cancérigènes révelent un certain biomimétisme. Éteinte, l'humanité n'est qu'une passe complexe dans la danse, une bulle éclatée dans laquelle une conviction profonde de séparation s'est installée avant de se dissoudre dans un magma processoriel du monde. D'ici plus rien ne sépare les humains des etapes qui le precèdent dans la fabrication du plastique. Des processus géologiques complexes et lents produisent du pétrole. Des processus humains complexes et rapides produisent du plastique. Des processus produisent du plastique, des organismes vivants sont mort, d'autres sont apparus, des formes émergent. Nous ne sommes pas en 2018:démontage calendrier heure (mesure) argent |
les choses de la demesure meurent
les kilomètres à la ronde sont déjà des ruines Architectures mégalomanes. Merveilles. gigantismes. mégalitismes. ziggurat, hiérarchisation verticale de l'espace, fuite vers le haut, folie des grandeurs, conquête spatiale, mesure du monde. piranese La déchante sépultures cairn demeure des morts tumuli - serpent mount fosses communes Le sol est la plus grande sépulture. Le sol entier dans lequel le courant passe n'est que matière organique. |
les formes echoent sans les humain.e.s
l'histoire est une grande fiction mégalomane |
tout est le souterrain de quelque chose d'autre
feux de fôrets, technique du bruli, idée des méchants dans les films que le monde renait de ses cendres, prétention de la fin du monde. Approches du sous-sol: Qu'est-il? pourquoi tient-il? Quel sol ? De quoi est-il composé ? Qu'y trouve-t-on ? Qui y oeuvre ? Qu'y fait-on ? Qu'y construit-on ? Qu'y est-il projeté ? Un inventaire de différentes formes que l’homme a dévellopé sous la terre architecturales sépultures alimentaires secrètes mythiques Tentative de typologie. Questionner le geste de classement, répertorier. Impulsion encyclopédique. Mise en échec, démonstration d'illusion de pouvoir, de la portée conquérente du geste et sa prétention. Auto-piratage par les détours graphiques. Entreprise sans fin, déroulé. Le problème de la mer & extraction sous marine Sol théorique : les axiomes Vue du dessous sur quel sol posons nous des fondations ? Aller à l’encontre d’un certain déni de l’histoire, contre une fabrication de celle-ci comme fiction autocentrée le champs des corps vivants le (sous-)sol du jounal qui traverse les entrailles(*1) le sol où on cache les cadavres qui puent et qui ne pourrissent plus (*1) le sol où l’on cache le feu (civil/militaire) le sol où l’on se cache le sol où l’on se gare (s'égare) souterrain de défense le sol où l’on se déplace le sol où l’on se réchauffe le sol où l’on dissimule le sol où l’on habite le sol où l’on travaille le sol où l’on est oublié le sol où l’on fait la course le sol où l’on puise le sol où l’on extrait le sol où l’on attend le sol où l’on s’exile le sol où l’on se baigne le sol où l’on fait du sport Data farm le sol où l’on se perd le sol où l’on sauvegarde le sol où l’on piège le sol où l’on survit le sol où l’on résiste le sol où l’on dors le sol où l’on jouit le sol où l’on emprisonne le sol où l’on viole le sol où on mesure le sol où l’on chie le sol où l’on se noie le sol où l’on fait du shopping le sol où l’on s’abrite le sol où on se lave le sol où l’on danse le sol où l’on joue les salles de jeux les bases secrètes les salles de jeux sexuels les prisons les bars le sol où l’on cuit les «enfouissement», goemon? les boulangeries ? les cuisines les fours à céramique l’enfer chaud les grottes les souterrains de défenses les bases secrètes le sol où l’on fait fermenter les souterrains de défense les «enfouissement»? les saloirs les céliers les caves les grottes le sol où l’on joue de la musique le métro les boîtes de nuit les studios les garages les caves les grottes les bases secrètes les prisons les bars le sol où l’on s’entraine les garages les centres d’entrainement les bases secrètes les prisons les bars le sol où l’on se drogue La cave Les galeries sous les autoroutes les parkings les égouts les boîtes de nuit les grottes les prisons les bars le sol où l’on s’enrichit la mine le gisement la nappe phréatique les boîtes de nuits les trésors les prisons les bars la mer ? |
La gravité et la danse sont les seules excuses qui vaillent
Se faire dévorer mettre à la terre festoyer du vivant habiter la démesure cérémonie des cieux Quel récit d'une humanité post-apocalyptique sexuelle et joueuse ? Êtres de désirs et d'humilité se serpenterrer la grande sieste qu'est-ce que le luxe? la vibe schrödinger Être mort/ne pas être mort, en même temps serpent = charmeur de serpent = flûte mort mordant |
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